L'ÉGLISE DE PACHINS

Apres rénovation, elle porte de belle façon le souvenir du cardinal François Marty.

Mise en service définitivement en 1904, cette église se signale par la puissance de son clocher qui culmine à 33 mètres de haut.
Cela lui vaut de constituer un point de repère sur le plateau environnant, au dessus de la vallée du TOULZOU.

Cette église est dotée de magnifiques vitraux, qui méritent le détour. Chacun d’eux est le fruit de dons des habitants du village de l’époque. Leurs couleurs sont vives et chatoyantes, et les motifs riches de représentations.

De plus cette église bénéficie d'une aura particulière du fait de son paroissien peu ordinaire, Gabriel, François Marty, plus connu sous le nom : '' François Marty, cardinal archevêque de Paris''.

Eglise de Pachins

Eglise de Pachins

Le cardinal François Marty​

Né à la ferme de La Bouriatte, à quelques centaines de mètres de ce clocher, le 18 mai 1904, le cardinal François Marty repose, depuis février 1994, dans la tombe de famille, à l'angle opposé du portail d'entrée du cimetière du village.

Son implication dans la vie amicaliste de la capitale a laissé bien des souvenirs. Nombreux sont ceux qui viennent encore, notamment à l'occasion des vacances estivales, mettre ici leurs pas dans les traces des siens.

Statue du cardinal Marty

Statue du cardinal Marty

Blason de Vaureilles

Blason de Vaureilles Le blason de Vaureilles a été composé par Mr Molinier Jean-Claude et adopté par la municipalité en juillet 2010.

Il se décrit ainsi : « Coupé en chevron inversé de gueules à une anille d’or surmontée d’une foi d’argent et de sinople à un pal
cousu d’azur accosté de deux têtes de mouton affrontées d’argent ».

Toponymie de la commune de Vaureilles

Le nom est d’origine gauloise « Volero », le ruisseau caché, le ravin, suivi d’un diminutif « icula ». Vaureilles est donc le petit ruisseau caché dans un ravin.

Composition du blason

Le coupé en chevron et le pal azur traduisent le nom du village en représentant le ruisseau au fond du ravin.
Le sinople et les têtes de moutons représentent l’agriculture et l’élevage très présents dans la commune.
La partie supérieure de l’écu représente le hameau de Pachins dont le nom vient de l’ancien français, issu du latin pactum, qui se traduit par la convention. C’est la raison de la présence de la foi, figure représentant deux mains jointes en signe d’accord.
L’anille est le fer qui retient la meule des moulins. Elle indique la présence du moulin de Pachins.
Le fond est de gueules pour honorer une personnalité française célèbre à savoir le cardinal François MARTY né le 18 mai 1904 à Pachins; le gueules étant la couleur des habits des cardinaux. Monseigneur Marty a été le troisième archevêque de Paris revenu au pays en 1981.
La couronne de tours, dite murale, est le symbole indiquant qu’il s’agit d’un blason de ville ou de village.
Les ornements représentent du blé pour honorer l’activité agricole du village.

Blason historique

Porte écartelé ; au premier et quatrième d'or, à un arbre de sinople, et un chef d'argent chargé d'un lion issant de sable, lampassé et armé de gueules ; au second et troisième d'azur à trois Coquilles d'or, deux en chef et une en pointe.

[Montpellier-Montauban, f° 993 = Languedoc I, f° 742] une souche rouergate, les Buisson de Beauteville, d'Aussonne de La Bastide de Beauvoir et autres terres en Languedoc sont issus de Jean Boysson, troisième des quatre fils d'autre Jehan Boysson, marchand drapier à Aubin, qui furent anoblis par lettres du roi données à Saint-Flour, le 16 mai 1437 17. 

Les deux fils de Jean Boysson ( 1470), dit le jeune, encore marchand à Aubin et seigneur de Vaureilles, s’établirent à Toulouse où Pierre, le cadet, décédé sans postérité, exerça des activités bancaires dont il plaça les revenus dans l’acquisition de plusieurs seigneuries qu’il donna ou légua à ses neveux nés du mariage contracté vers 1480 par son frère Jean ( 1515) avec Catherine de Restes : Jean de Buisson, qui reçut les terres de Beauteville et d’Aussonne en 1510, à l’occasion de son mariage avec Claire de Fabre, fille de Raymond Fabre, seigneur de Puimisson, juge de Béziers, dont il eut entre autres enfants Martin de Buisson, capitoul en 1571 ; Hugues de Buisson, capitoul en 1511, auteur des Buisson de Beauvoir, qui hérita des seigneuries de Baraigne, de Montmaur et d’Ayroux.

A la fin du XVIe siècle, la branche de Beauteville et d’Aussonne se scinda en deux rameaux. Jean de Buisson ( 1634), capitoul en 1632, fils aîné de Martin de Buisson et de Marthe de Bernuy, devint seigneur de Beauteville à la mort de son père survenue en 1577, alors que la seigneurie d’Aussonne échut à son frère cadet, Jean-Jacques de Buisson ( 1631), président à la chambre des requêtes au parlement de Toulouse en 1593.

Ce dernier, marié en 1589 à Catherine de Benoît, fut père de Jacques de Buisson, seigneur d’Aussonne, premier président de la Cour des Aides de Cahors, conseiller d’Etat en 1653, qui décéda le 28 mai 1670, laissant trois fils de son mariage contracté en 1634 avec Marie de Tallemandier : Jacques de Buisson ( 1689), auquel son père transmit sa charge de premier président de la Cour des Aides de Cahors, dont il fut pourvue par lettres patentes données le 19 juin 1656 (A.D. T&G C 535), et en faveur duquel le roi érigea la terre d’Aussonne en marquisat au mois d’août 1676, marié par contrat du 24 novembre 1652 avec Catherine de Raynaldy qui lui donna deux fils, Jacques ( 1703), marquis d’Aussonne, avocat général au parlement de Toulouse, mort sans postérité, et Mathieu-François, seigneur de Reygades, puis marquis d’Aussonne, qui continua la descendance, et quatre filles, dont Marie-Thérèse, épouse d’Armand de Molières (cf. infra, art.36) ; Mathieu-François, qui suit ; Jean de Buisson, seigneur de Beauregard.

17 Hugues, quatrième fils de Jehan, fut l’auteur des Buisson de Bournazel en Rouergue (voir Tomes I et II)

Mathieu-François de Buisson d’Aussonne, prêtre, chanoine et grand chantre de l’église Saint-Etienne de Toulouse, succéda à son frère, décédé le 2 janvier 1689, dans sa charge de premier président à la Cour des Aides de Montauban. Il en était pourvu en 1694, lorsqu’il assista sa nièce à son contrat de mariage avec Armand de Molières, et dut l’exercer jusqu’en 1703, date à laquelle elle passa à Claude Guillart (A.D. T&G. C 543). Les armoiries les plus anciennes et par conséquent les plus exactes des Buisson de Beauteville et d’Aussonne se trouvent à Vaureilles, sur une pierre sculptée provenant d’un « hostel » que Pierre de Boysson, seigneur de Vaureilles, y fit construire en 1494 : l’écu porte un lion issant d’un buisson terrassé, qui est de Buisson, écartelé de trois coquilles posées 2 et 1.

Seul de ses descendants, Jean-Louis de Buisson, seigneur de Beauteville, produisit en l’élection de Mirepoix un blasonnement à peu près correct de ses armes patrimoniales, qu’il place toutefois aux 2 et 3, et les trois coquilles aux 1 et 4 (Montpellier-Montauban, f° 408) ; mais celui-ci fut mal interprété, car dans le registre des blasons peints, on voit la moitié d’un lion passant, sortant d’un buisson (Languedoc I, f° 684). Tous les autres ont introduit une ligne de partition entre le lion issant, chargeant un chef d’argent, et le buisson, ou un arbre, de sinople sur champ d’or.

Cette version, que donne ici Mathieu-François de Buisson, apparaît dès 1511 dans les Annales manuscrites de la ville de Toulouse, au-dessus du « portrait » du capitoul Hugues Boysson (Livre I, chronique 188, A.M. Toulouse BB 273), puis en 1633, au-dessus de celui de Jean de Buisson-Beauteville (Livre VI, chronique 305, ibid. BB 278). Les armes d’azur à trois coquilles d’or que portent tous les Buisson issus de Jean, seigneurs de Vaureilles, sont d’origine incertaine. Toutefois, sachant que ceux-ci les ont combinées aux leurs avant la fin du XV° siècle, comme en témoigne la pierre sculptée de Vaureilles, et que Jean de Boysson était entré en possession de la terre de Vaureilles, ou du moins en partie, comme donataire d’Antoine Belsenx (A.D. Av. E 1515), on peut supposer qu’il s’agit des armes de cette famille Belsenx, de Peyrusse, qui possédaient déjà cette seigneurie un siècle auparavant 18. 

Il convient de rappeler que les Buisson de Bournazel écartelaient aussi les armes de Buisson de trois coquilles, mais d’argent sur champ d’azur ; ce sont les armes des Massip, ou Mancip, et les seigneurs de Bournazel ne les ont relevées qu’au XVI° siècle, à la suite du mariage contracté vers 1525 par Jean de Buisson, seigneur de Mirabel, avec Charlotte de Mancip, dame de Bournazel.

18 Mon hypothèse repose encore sur le fait que les Belsenx ont pu se doter de ces armoiries parce que la coquille, ou conque, du latin concha, désigne aussi l’oreille à laquelle elle ressemble, et par conséquent évoque cette terre de Vaureilles – Vauriculis, d’après A.D. Av. E 406 – dont ils étaient seigneurs.
Réf. : La Chenaye-Desbois, IV, 483-490 ; L. de La Roque, Armorial, p. 182-186 ; L. d’Alauzier, « Les Boysson ou Buisson, marchands à Aubin, Figeac et Toulouse », in Rouergue et Confins , Carrère, Rodez, 1958, p. 109-119 ; A. Navelle, Familles nobles et notables du Midi toulousain aux XVe et XVIIIe siècles, RHM, I, p. 287-303 ; Chr. Cau, Les Capitouls de Toulouse, L’Intégrale des portraits des Annales de la Ville 1352-1778, Privat, Toulouse, 1990.

Cf. Tome I, Armoiries de l’élection de Rodez, II-2, art. Buisson [1] ; Tome II, Armoiries de l’élection de Villefranche, III-1, art. Buisson [71 et 72] ; et infra Généralité de Toulouse, articles Buisson, élection de Mirepoix [6] et élection de Toulouse [129, 134, 153 et 209].
Source : Armorial Général du Rouergue
Dressé par Charles d’Hozier
En vertu de l’édit de novembre1696
Tome III
Cercle généalogique du Rouergue
Amis du musée du Rouergue
Rodez 2009